Depuis un certain nombre de mois, l’intersyndicale des retraités mineurs essaie de faire valoir les droits des habitants des anciens logements des mines, qui sont désormais gèrés par Villeo, en matière d’entretien des bâtiments et de réparations éventuelles. Après avoir maintes fois constaté des dysfonctionnement et des retards considérables dans les travaux, voire leur absence pure et simple, l’intersyndicale avait même interpelléles
participants du comité logement centre au mois d’octobre 2013 pour signaler ces dysfonctionnement et l’absence de réaction du bailleur principal.
A la suite de cette interpellation, l’intersyndicale avait obtenu qu’il y ait une réunion entre Villeo et L’Agence Nationale pour la Garantie des Droits des Mineurs (ANGDM), réunion qui a effectivement eu lieu en décembre 2013 mais qui n’a donné lieu à aucun compte rendu.
Ce qui ne laisse pas d’inquiéter l’intersyndicale, c’est que depuis le début d’année 2014, l’ANGDM semble ne plus avoir de présidence ni de conseil d’administration, en tous cas aux dires des syndicalistes, qui craignent pour l’avenir de cet organisme.
Affaire à suivre …
L’ANGDM en quelques mots
L’Agence Nationale pour la Garantie des Droits des Mineurs a été créée par la loi du 3 février 2004. Elle est chargée de garantir les droits sociaux des anciens mineurs et de leurs ayants droit et reprend les obligations des exploitants au fur et à mesure qu’ils cessent définitivement leur activité.
Financée par le budget de l’Etat, elle reçoit également une subvention d’exploitants encore en activité qui lui confient le soin de verser à leurs salariés ou anciens salariés divers avantages.
L’Agence a aujourd’hui près de 200 000 bénéficiaires répartis sur tout le territoire français, qui ont exercé leur activité principalement dans le secteur du charbon, mais aussi de la potasse, des mines de fer, des mines métalliques, des ardoises…
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