Environ 200 personnes manifestent à l’appel
de la CGT et de Sud Solidaires
C’est par un rassemblement, rue Jean Jaurès devant l’union locale CGT, qu’a commencée cette manifestation.
Un militant, au nom du syndicat Sud, et Robert Wattebled pour la CGT, ont pris la parole pour rappeler ce qu’est cette journée du 1er mai : « Ce n’est pas une journée de mobilisation comme les autres. Le 1er mai, c’est la journée internationale du travail. C’est la journée où tous les salariés du monde s’unissent et se mobilisent pour défendre leurs intérêts communs ! »
Et le leader CGT de dénoncer : « Le gouvernement qui refuse l’amnistie aux femmes et aux hommes qui ont osé défendre leur emploi ! Le gouvernement qui refuse l’amnistie aux femmes et aux hommes qui ont tenté, comme ils ont pu, avec les moyens dont ils disposent de s’attaquer à la toute puissance du Patronat ! » Et poursuivre : « Pourquoi parle-t-on tant de violence ouvrière alors que d’autres formes de violence sociales existent ! La violence paysanne et la violence contre le mariage pour tous par exemple. Et notre gouvernement socialiste vient tranquillement de le refuser ! Mais que se passe-t-il au gouvernement ? Un jour on promet « gauche » le lendemain on fait « droite » ! Le gouvernement attend-il de retourner dans l’opposition pour agir ? »
Un discours dans lequel il aussi dénoncé : l’austérité, la rigueur, l’ANI (accord interprofessionnel), la mise en concurrence des travailleurs et affirmé »l’argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale, c’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux... »
« Augmentons d’abord les salaires. En France, le salaire minimum d’embauche d’un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C’est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé » a-t-il asséné.
« Les salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations syndicales depuis leur lieu de travail jusqu’à l’échelle mondiale... » dit-il ajoutant : »Cessons de nous diviser et soyons solidaires pour défendre nos intérêts de salariés… pour contrôler les 4,5 millions d’entreprises soumises à la TVA, il faudrait 69 230 vérificateurs ! Aujourd’hui il n’y en a que 5 000 !… »
De conclure en rappelant le rendez vous du 7 mai au TGI de Chalon jour où va se jouer l’avenir de la centrale de Lucy.
Ces allocutions terminées les manifestants se sont rendus en cortège au monument des mineurs où une délégation municipale emmenée par le maire : Didier Mathus, les attendaient pour y déposer une gerbe.
Un dépôt de gerbe suivi par l’Internationale, le drapeau rouge etc… chantés par « La Mère en Gueule ».
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