« La nouvelle majorité municipale affiche son vrai visage et son camp politique ; la droite la plus rétrograde.
La liste de Mme JARROT était prétendument apolitique, le comité de pilotage le serait également, celle-ci se moque des Montcelliennes et des Montcelliens.
En effet, Mme JARROT se disait au service de tous, mais à la première occasion, choisit son camp et ses interlocuteurs.
Le comité de pilotage, de par sa seule volonté, exclut les représentants des salariés, c’est sans doute sa conception « au service de tous », mais avant tout de ses amis politiques.
Nous assistons là à une infiltration du MEDEF et l’installation en septembre ne sera rien d’autre qu’une succursale de celui-ci.
C’est vrai que certains chefs d’entreprises présents ce 19 juin savent de quoi ils parlent en matière d’emplois détruits.
Les centaines de victimes de leurs plans de licenciements collectifs ne l’ont pas oublié et leurs organisations syndicales encore moins.
Il est vrai qu’il leur ait difficile de s’affranchir de leur doctrine de la mesure du taux de profit réalisé et la valeur d’ajustement que représentent l’emploi et le niveau des salaires.
La philosophie de ces patrons, comme celle de Mme le Maire, se rejoignent parfaitement dans le mal dont souffre l’économie nationale et de surcroit locale, « Le coût du travail et l’existence de syndicats » à leurs yeux.
Le véritable mal est tout autre : c’est le coût du capital et le partage des richesses créées par les seuls salariés.
Naturellement, les syndicats n’ont pas leurs places au comité de pilotage, on ne sait jamais s’ils arrivaient à convaincre de la justesse de leurs argumentaires.
Comment oser parler d’emploi sans les chômeurs, les précaires et leurs représentants. Nous assistons bien là à un retour historique : « le patron de droit divin ».
L’infiltration du MEDEF est un déni de démocratie sociale. Démonstration est faite que Mme JARROT est prise à son propre piège.
La CGT, quant à elle, fera savoir à sa façon son mécontentement de l’exclusion syndicale voulue et avouée, maintenant il faudra l’assumer. »
La direction de l’Union Locale
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