« La direction d’Areva vient d’annoncer les résultats 2014. Comme l’on pouvait s’en douter ceux-ci sont mauvais, mais la direction après avoir été dans le déni complet noircie volontairement la réalité. Sur les 4,8 milliards de perte annoncées la direction y inclus des provisions et des dépréciations d’actifs. La réalité des pertes est de 1,1 milliard.
Découlent de l’analyse de la direction la mise en place d’un plan dit de transformation qui n’est autre qu’un plan de casse industrielle et sociale sans précédent dans l’histoire du groupe.
Loin de répondre aux besoins de développement, ce plan ne vise qu’à adapter encore davantage l’entreprise à une vision à court terme uniquement destinée à rassurer les marchés, et sans rapport avec la réalité de nos activités et les exigences de sureté et de sécurité mis en évidence avec l’accident de Fukushima.
Ce plan inclus aussi l’annonce d’une phase d’accélération du transfert des activités du cœur de métier d’Areva vers la chine au détriment de l’emploi industriel sur le territoire national
Face à cette situation l’état doit recapitaliser Areva et travailler réellement sur une structuration de la filière sur le territoire.
S’il ne le fait pas c’est qu’il démissionne de ses responsabilités d’actionnaire et d’organisateur de la filière.
En effet pour la CGT les enjeux dépassent l’avenir du seul groupe Areva. Il s’agit de l’avenir de la filière nucléaire dans toutes ses composantes.
La CGT appelle à résister à ce projet et a proposé à l’ensemble des organisations syndicales une nouvelle journée d’action dans l’ensemble du groupe Areva.
La CGT appelle également les salariés à participer massivement à la journée d’action nationale interprofessionnelle contre l’austérité et pour la reconquête industrielle du 9 avril prochain. »
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