C’est la lutte finale, groupons nous et demain… Le poing levé l’assemblée chante l’internationale pour ouvrir le vernissage de l’exposition après le discours de présentation et celui du Secrétaire Général de l’UD.
La CCM est représentée par son Président, David Marti, Le Conseil Départemental par Marie Thérèse Frizot qui est là aussi en qualité d’Adjointe de Montceau. Il y a également des élus de Saint Vallier, le Creusot, Blanzy.
Dans l’assemblée on rencontre Laurent Selvez et Elodie Vendramini.
En bas, dans la grande salle, l’exposition porte le titre « 1914/1919 : l’autre front, les femmes au travail ». Réalisée par l’Institut Fédéral d’Histoire Sociale.
Cette exposition présente un point de vue particulier, militant et raconte comment ces femmes ont fait face à l’absence des hommes partis au front, comment elles ont pris de nouvelles responsabilités, comment elles ont assumé les travaux des champs, investit les usines d’armement, la métallurgie les transports.
Elles remplacent le père au sein du noyau familial désormais éclaté et subviennent souvent seules, aux besoins de la famille. Elles luttent aussi pour être reconnues, contre l’exploitation. Elles apportent un concours essentiel à l’effort de guerre et au soutien des combattants, des blessés.
En haut, et tout le long des escaliers et des murs des dizaines de photos égrènent des scènes de manifestations, de cortèges, d’occupations, de barrages. 120 ans de la CGT et 120 portraits. L’exposition est intéressante et comporte moult objets et documents anciens. Des films sont présentés dans plusieurs coins. Il faut du temps si l’on veut honnêtement tout voir, prendre le temps d’un vrai parcours. C’est l’histoire du monde ouvrier et minier qui se déroule là.
Et puis il y a les drapeaux, les bannières. Là aussi il y a toute une histoire qui se raconte. Un travail énorme a été fourni par les bénévoles. Cela se voit et une fois la journée purement syndicale terminée ce décorum prend un autre sens et s’inscrit dans la volonté de fêter l’histoire avec les expositions. Le visiteur, même non syndiqué, même éloigné du monde syndical, peut y trouver un sens et suivre le cheminement de ces 120 ans.
Un verre fraternel réunit tout le monde et ouvre le bal aux discussions et échanges.
Gilles Desnoix