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Grève des employés municipaux (Saint-Vallier)

« Un peu de clarté !

 

 

Nous aurions préféré l’issue des négociations avec les syndicats et les représentants du personnel avant de communiquer sur la politique fiscale et sociale de la municipalité. Il est vrai que ces négociations avaient mal commencé en raison du boycott du Comité Technique par les élus du personnel. Ils devaient à cette occasion formuler des propositions que nous attendons toujours.

 

 

Cependant, au regard des informations mensongères contenues dans les tracts diffusés par les syndicats, il est nécessaire d’informer sincèrement sur la situation et sur nos intentions.

 

Une histoire assumée.

 

Effectivement, quand il s’est agi d’organiser la diminution du temps de travail, partant des textes de 1982 et de 2000, les municipalités de l’époque, inscrites dans le courant de progrès social qu’étaient sensés porter les gouvernements Mauroy (1981) et Jospin (1997) avaient voulu figurer parmi les promoteurs en allant au delà des règles de réduction du temps de travail.

 

 

 

La dérive libérale

 

Depuis cette époque, les choix effectués par les Français d’installer Nicolas Sarkozy puis François Hollande à la tête de l’État ont induit des politiques libérales se traduisant par un chômage important, et une austérité tant pour les populations que pour les collectivités locales.

Ainsi, la baisse des dotations d’État décidée par le gouvernement Valls fera perdre 700 000 Euros à la ville de Saint-Vallier. Si nous ne faisons rien et malgré des réductions continues des dépenses depuis des années, la ville se retrouvera dans une situation déséquilibrée dès 2016.

 

 

Trois leviers

 

Pour surmonter cette situation, nous avons axé notre politique sur trois leviers :

Le premier consiste, à l’instar de l’association des Maires de France, en une action de protestation contre la baisse des dotations d’État. Nous demanderons à Monsieur le Préfet des efforts spécifiques pour une commune au demeurant pauvre. Nous lui demanderons également l’assurance de la poursuite des services publics que nous proposons à la population et qui nous paraissent indispensables.

 

 

Le second portera sur une évolution raisonnable de la fiscalité afin de contribuer à compenser les effets désastreux des décisions gouvernementales parce que contrairement aux phantasmes des ministres, les communes n’ont pas de marges financières.

 

 

Enfin, le troisième levier agira sur les ressources en personnel qui vont dépasser les 66% du budget. Nous ne pourrons plus embaucher et avons besoin de mobiliser tous les moyens possibles pour assurer le service public qui n’est pas pour nous une vue de l’esprit.

 

 

Les dépenses de personnel recouvrent la mise en œuvre des services publics, dans les écoles, les crèches, l’entretien des bâtiments et des espaces verts, dans la culture à l’ECLA et à la bibliothèque, dans l’animation notamment en direction des plus jeunes, dans la politique s’adressant aux personnes âgées et dans l’administration.

 

 

Une décision raisonnable dans un contexte tourmenté.

 

Travailler à la hauteur du temps de travail légal n’est en soi pas une anomalie, c’est l’inverse qui était anormal. L’effort que nous demanderons au personnel de réduire les jours de congés octroyés en plus du droit, n’aggrave en aucun cas leurs conditions de vie au quotidien.

 

 

Saint-Vallier n’est pas un îlot de sérénité dans la tourmente. Certains syndicats qui dénoncent la politique gouvernementale voudraient ignorer que cette politique a des conséquences néfastes pour la gestion de la ville.

 

 

Une information mensongère.

 

De plus, comment comprendre la tentative de jeter de manière calomnieuse les catégories de personnels les unes contre les autres de la part d’aucuns se revendiquant leaders syndicaux ? En effet, ils ont voulu faire accréditer l’idée que les cadres ne seraient pas concernés par l’adéquation de leur temps de travail à la loi, alors qu’il s’agit de leur demander de travailler jusqu’à 44 heures par semaine en récupérant dans l’année ces temps supplémentaires.

 

 

Calomniez, calomniez il en restera toujours quelque chose disait un ignoble personnage. C’est à croire que cet horrible conseil court toujours. »

 

 

Alain Philibert

 

Maire de Saint-Vallier

 

 

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philibert 2602155

 

Photo d’archives

 

 

 


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