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Réactualisé à 19 h 45 – Manifestation devant la mairie de Saint-Vallier…

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Des fonctionnaires territoriaux qui contestent, par avance, une décision qui doit être entérinée par le conseil municipal de ce lundi soir !

 

 

Réactualisation

 

On commence, sous la houlette de JP Munier, par un rappel exhaustif des avancées reculs de la municipalité (d’après les orateurs), par les réunions du CT tenues ou réalisées sans l’assistance des syndicats. Les hommes et les femmes du personnel communal en grève soient venus lire les textes officiels qui réglementent les relations sociales et les procédures préalables aux négociations, ou posent une question simple à Monsieur le Maire : « maintenez-vous vos propos du 28 octobre qui comparaient les agents territoriaux en grève à des gamins attendant une sucette dans la cour de leur école. » 

 

:
Après avoir rappelé le contexte financier national avec les baisses de dotation en 2015 de 11 milliards d’€ à destination des collectivités et de 3,5 milliards d’€, les orateurs passent aux finances communales, à l’alourdissement de la dette, au montant des indemnités des élus par rapport à celles des agents, ils s’attaquent aux disparités entre les catégories d’agents en avançant qu’il y a un delta de 1 à 11 entre un agent du bas de l’échelle et le cadre le plus élevé.

 

 

Valls et Macron ont dû avoir les oreilles qui sifflent car ils se font siffler et huer et sont souvent cités comme source des difficultés des salariés français et des fonctionnaires.

 

Il fait un froid de gueux qui en plus croit avec le brouillard de plus en plus présent et l’ensemble.

 

 

Mais comme disait le hautparleur qui braillait à tue-tête tout à l’heure, on sent les syndiqués rassemblés « Motivés, motivés » même s’ils tapent du pied pour se réchauffer. Comme il est exprimé en gros sur un panneau «  On ne lâche rien, la lutte continue ».

 

 

Mais il ne s’agit seulement de la grève des personnels de Saint Vallier, il s’agit d’un mouvement départemental plus élevé avec des ambitions nationales, voire Européennes.

 

Les orateurs départementaux, partant du constat local et du mouvement qui tente de s’étendre au Creusot (il y aurait 40 grévistes), vont à l’essentiel des revendications pour moderniser le monde du travail.

 

« Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, la Coordination syndicale Départementale CGT des Services Publics Territoriaux de Saône et Loire réaffirme sa volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible » Elle s’appuie sur une plateforme revendicative :

 

... Réduire le temps de travail pour créer des emplois (32 heures), pour combattre et réduire le chômage,

 

 

 

Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires,

 

Promouvoir l’égalité salariale femmes / hommes,

 

Améliorer les conditions de travail,

 

Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite,

 

Conforter et promouvoir les services publics. »

 

 

Donc la Coordination Syndicale Départementale CGT des Services publics de Saône et Loire revendique

 

«  le dégel immédiat de la valeur du point d’indice

 

Le rattrapage des pertes salariales,

 

De meilleurs déroulements de carrière,

 

La fin de la politique d’austérité et l’abondement des moyens pour le service public,

 

La fin des suppressions d’emplois et des créations de postes partout où c’est nécessaire,

 

La réhabilitation du service public et de la Fonction publique comme outils garants de la satisfaction des besoins de la population dans l’intérêt général, de la permanence de la justice sociale et territoriale, et du développement économique. Cela suppose une rupture complète avec le processus engagé de la réforme territoriale. »

 

Tout ceci fait l’objet d’une description très fouillée des conditions actuelles de travail, de management, de précarisation de l’emploi. Et la conclusion fini de dresser le tableau contextuel.

 

 

« La bataille ne fait que commencer, et Saint Vallier n’est pas tout seul, Biscarrosse, la Rochelle, Pierrefitte en région parisienne, Poitier, le Conseil départemental de l’Indre et Loire, Villejuif, Montbéliard, le Conseil départemental de la Haute Loire, le Conseil départemental de l’Oise sont en lutte ; certains sur les 32 heures, d’autres sur le régime indemnitaire. Partout, nous sommes attaqués par les politiques d’Austérités. »

 

 

Tout le monde, après quatre-vingt-dix minutes sur le parvis de la salle du Conseil, se retrouve à la salle René Rousseau pour un café fraternel et décider de la suite à donner aujourd’hui.

 

La décision est rapidement prise. Les grévistes, certains d’entre eux en tout cas, plus des camarades des autres sections, « viendront au Conseil municipal de ce soir en qualité de citoyens pour assister à cette réunion publique dans le calme et l’exercice normal de la démocratie. La question est normalement inscrite au point 10 sur 30. Nous serons présents »

 

Manifestation ce lundi 

 

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Comme écrit plus haut une centaine de personnes sont actuellement réunies devant la salle du conseil municipal qui devar, rappelons-le se tenir ce soir pour éntériner ou non la proposition faites aux agents muncipaues.

 

Au moment même où nous écrivons ces lignes des agents, s’expriment au micro (voir photos ci-dessous) pour rappeler le Code du Travil, leurs revendications et surtout leur opposition à tout retour en arrière.

 

Ce que l’on peut encore écrire, toujours à ce moment (16 h 25), c’est que les manifestants ont prévu de rejoindre la salle René Rousseau. Lieu où ils détermineront les suites à donner à ce premier moment de « grogne »

 

Un peu plus tard dans l’après-midi d’autres informations et photos.

 

Puis, maintenant un petit…

 

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Rappel des faits…

 

 

Après la tenue de deux réunions du Comité Technique Paritaire, pour laquelle les syndicats ont « pratiqué la politique de la chiase vide », la situation ne s’est pas détendue puisque, à la CGT s’est jointe la CFDT.

 

Syndicat dont nous avons mis en ligne un communiqué le 9 décembre dernier et qui appelait à l’action ce jour :

 

http://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/saint_vallier/288292-saint-vallier-le-dialogue-de-sourds-continue.html

 

Rappelons encore nos autres articles consacrés à ce « sujet » :

 

http://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/saint_vallier/288087-2eme-comite-technique-sans-representant-du-personnel-saint-vallier.html

 

http://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/saint_vallier/288414-un-tract-ignoble-des-teritoriaux-de-saint-vallier.html

 

 

Dans une interview qui nous avait accordée le 8 décembre dernier, M. Alain Philibert, maire, entouré de plusieurs élus de ville nous avait déclaré :

 

« Nous ne faisons que respecter la durée légale du travail. Financièrement aucun agent n’y perdra puisque depuis toujours, je vous montre une feuille de paie, voyez le temps sur lequel est assis le salaire est de de 151,67.soit 1820 heures annuelles. Vous défalquez les congés et vous tombez sur les 35heures par semaine. Les agents sont payés pour un temps supérieur à celui qu’ils effectuent dans la réalité. En fait le décalage entre les 32 et les 35 heures payées correspond à 6 et demi  équivalents temps plein. Nos finances sont tellement serrées depuis la baisse des dotations de l’état que nous ne pouvons plus embaucher. Il faut se rendre compte  que ces 6,5 postes étaient en fait complétés par des contrats en surcroît de travail, donc des CDD et par une externalisation de certaines tâches. Donc des surcoûts de la masse salariale. Nous demandons aux habitants un effort fiscal et surtout tous les habitants ne paient pas d’impôts, nous demandons aussi aux agents de partager cet effort en s’alignant sur le droit commun de la fonction publique territoriale. »

 

Et de préciser encore 

 

« De plus ce ne sont pas des acquis au sens de ceux enlevés par les luttes salariales, mais octroyés et donc révisables. C’est ce que dit le Conseil d’état. 1607 heures c’est une norme plancher et plafond comme le précisait déjà une  circulaire Intérieure de la -Fonction publique du 13 avril 2001, dont la légalité a été confirmée par le Conseil d’Etat par un arrêt du 9 octobre 2002… »  

 

Annabelle Berthier et Gilles Desnoix

 

 

 

 

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