« Une intersyndicale du service public appelle à faire grève mardi 26 janvier 2016. Les mots d’ordres sont variés. Le Sgen-CFDT Bourgogne ne se joint pas à cette agitation stérile.
La CGT, FO et Solidaires veulent faire oublier qu’ils n’ont pas signer l’accord PPCR (Parcours Professionnels Carrières Rémunérations) à la différence de la CFDT, la FSU, l’Unsa, la CFTC, la CGC et la FA-FP qui l’ont soutenu.
Dans nos métiers, une augmentation de 150 euros en début de carrière pour les professeurs des écoles, les certifiés et les professeurs de lycée professionnel est actée ainsi que la possibilité d’accès de tous à l’équivalent de la hors classe et surtout, des négociation sur le dégel du point d’indice vont avoir lieu en février. Les organisations qui appellent à la grève n’offrent pas d’autres perspectives sérieuses, sinon la perte d’une journée de salaire pour les grévistes. Leurs revendications sont déjà obtenues dans l’accord PPCR, pourquoi ne l’ont-elles pas signé ?
D’autres organisations se joignent à ce mouvement de grève, brouillant davantage encore le sens de cette journée. Le SNES continue son combat contre la réforme du collège sans proposer d’autre projet ni de se joindre au Sgen-CFDT pour demander l’abondement en IMP et du temps de concertation. Le SNUIPP, syndicat des professeurs des écoles, réclame la revalorisation de l’ISAE, alors qu’il n’a pas signé le protocole de sa création en 2013 et que le Sgen-CFDT a déjà obtenu que sa hausse soit dans les discussions de la mise en œuvre de l’accord PPCR.
Appeler à la grève mardi 26 janvier pour des avancées déjà obtenues et actées dans des accords signés et dont le calendrier est connu, est irresponsable. Le Sgen-CFDT n’appelle pas les agents à la grève. Soucieux de défendre leur pouvoir d’achat, il ne veut pas leur faire perdre une journée de salaire et donc faire un cadeau de plusieurs millions d’euros à l’État. »
