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Avenir de la centrale Lucy (Montceau-les-Mines)

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« Depuis des mois les salariés de la SNET, accompagnés de la CGT sont contraints de se rassembler et d’agir de différentes façons pour faire valoir leurs droits et voir aboutir leurs revendications communes qui sont l’emploi et l’avenir industriel de la SNET. Effectivement, au grand dam d’E.On et contrairement à une autre organisation syndicale, la CGT ne s’achète pas mais « lutte pour l’emploi».

 

 

E.On SE n’a jamais eu l’intention de se développer en France. Même ses « soldats » français qui y croyaient à une époque comprennent qu’E.On SE n’a pas d’ambition sur le territoire français, si ce n’est que d’être le fer de lance de l’ultra libéralisme en faveur de la casse des marchés régulés, et de l’ouverture à la concurrence de notre marché. E.On SE recherche des « opportunités financières » sur le marché de l’énergie en Europe et rien d’autre.

C’est d’ailleurs cette libéralisation du marché français qui nous a conduit à une privatisation forcée, la première dans le secteur, et à un plan social avec des licenciements économiques, le premier dans la branche IEG. La SNET a toujours été un laboratoire social pour les gouvernements successifs. Les salariés accompagnés de la CGT disent « STOP ».

 

 

Les gouvernements successifs ont favorisé cette démarche et se retrouvent aujourd’hui « impuissants » fasse à l’appétit vorace de certains industriels sans scrupules.

 

 

Les salariés avec la CGT ont naturellement combattu cette situation et ont eu gain de cause devant les tribunaux. La CGT est dans son bon droit et E.On est « condamné » par la justice française.

 

 

Mécontente et vexée de cette situation, E.On choisit « le chantage à l’avenir » !!

 

 

Si la CGT refuse de signer un « pacte avec le diable Allemand » alors pas de biomasse à Gardanne et 535 licenciements au minimum, ceci n’étant pas négociable. Ce pack comprend tous les accords, locaux comme nationaux, et surtout l’abandon de toutes les démarches juridiques passées et à venir.

 

 

Histoire de museler un peu plus la CGT et les salariés, la direction impose un calendrier aberrant avec 3 jours de négociations et 2 jours pour la signature. E.On n’a que faire des IRP.

 

 

Pour couronner le tout, la direction envoie le délégué syndical CGT du site de Hornaing en mesure de licenciement.

Comment peut-on imaginer que la CGT puisse négocier quoi que ce soit alors qu’un de ses délégués risque la révocation sans pension?

 

Suite à cette situation, la CGT a naturellement demandé en préambule que toutes mesures de sanction à l’encontre de notre camarade soit levées. La position de la CGT était connue de la direction depuis vendredi dernier mais cette dernière n’a rien fait pour débloquer la situation, entre temps contrairement à ce qu’elle avait promis, à croire que tout était fait pour être sûr que la CGT soit la seule « responsable » de l’échec éventuel des négociations.

 

 

La CGT a tenu bon et a même participé à deux semblants de pré-négociations avec l’intention évidente de débloquer la situation et permettre une réelle négociation.

 

 

Malheureusement, la première réunion sur les accords spécifiques au projet Biomasse ne fut qu’une mascarade !! La direction affirme que le projet est « juridiquement suspendu », l’ensemble des accords soumis devaient être signés pour permettre à la direction de contourner la justice. La direction affirme même que ce qu’elle souhaite n’est pas conforme aux décisions du TGI de Paris et c’est ce qui justifie qu’elle ait besoin d’une signature unanime des organisations syndicales.

 

 

La seconde réunion était sur la procédure de licenciement et s’est soldée par une proposition de médiation en présence de la DIRECCTE à Douai. Si cette solution n’est pas la plus favorable pour un militant syndical engagé au quotidien dans la défense des salariés, elle permet tout de même de débloquer la situation.

 

 

Malgré ce déblocage, la direction a communiqué à l’ensemble du personnel de la SNET pour accuser une nouvelle fois la CGT de mettre en péril l’avenir de l’entreprise et des emplois.

 

 

C’est le monde à l’envers : qui a mis en place un PSE, des fermetures de sites et autres casses sociales? Est ce la Snet et E.On avec la complicité de la CFE-CGC ou est ce la CGT ???

 

 

Dans la foulée, et soucieuse d’être dans les pas de sa chère direction allemande, la CFE-CGC attaque la CGT comme si c’était elle qui faisait du chantage à la direction. Même si nous pouvons comprendre que la CFE-CGC soit plus compétente dans la défense des intérêts de la Direction d’E.On que dans la défense d’un vrai syndicaliste, elle aurait pu s’abstenir de cette nouvelle attaque stupide. Il est vrai néanmoins qu’aucun de ses délégués ne risque une sanction mais plutôt des promotions en contrepartie d’éventuelle signature…

 

 

La CGT a donc fait en sorte de débloquer la situation et négocie actuellement afin que chaque salarié puisse y trouver son compte. Et cela indifféremment que le salarié veuille profiter d’un départ ou au contraire qu’il veuille un avenir garanti à la Snet avec ou sans E.On.

 

 

La négociation ayant débuté, les premières grosses contradictions apparaissent : Le secrétaire général adjoint de la Snet a affirmé que la réalisation du projet Biomasse n’est pas un problème juridique ou économique mais une question politique. E.On SE est donc bien le seul responsable de l’avenir qui attend les salariés de la Snet.

 

 

CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT !! »

 

 


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