Communiqué :
“Depuis que nous sommes en âge de penser à la retraite, nous avons l’impression d’être sur un manège d’enfant… chaque fois que nous entrevoyons le pompon, une bonne âme tire sur la corde nous empêchant de le saisir nous condamnant à un nouveau tour. Aujourd’hui on nous en promet trois…
Le moment est plutôt bien choisi pour de telles annonces… notre énergie est toute tournée vers les peuples ukrainiens et russes frappés par la folie de la guerre. Pourtant quelle crédibilité donner à ceux qui disent oeuvrer pour la paix, là-bas, quand la guerre est pour eux un prétexte, ici, à imposer une politique de régression sociale.
« … Nous allons devoir nous serrer la ceinture ! »Message du gouvernement qui claque comme une fin de non recevoir aux exigences d’augmentations de salaires qui s’expriment partout dans le pays.
La majorité des salarié·es n’est pas dupe de l’entourloupe. Il faut dire que les grands groupes français ne se gênent pas pour étaler leurs profits records.
Il reste que le sentiment d’impuissance, les difficultés à imaginer qu’il soit possible d’imposer d’autres choix sont encore très présentes.
Pourtant dans les entreprises, tous les jours plus nombreux, aux quatre coins de l’hexagone, les salarié·es s’organisent avec la CGT pour réclamer
de quoi travailler et vivre, fissurant chaque fois un peu plus le sentiment de résignation…
Plus que jamais mobilisé·es pour nos salaires, nos emplois… et la Paix”