Pour exiger l’arrêt de la procédure
de révocation contre un agent CGT
Ce mercredi 11 septembre à 16h devant la mairie de Saint-Vallier, a eu lieu une manifestation qui a réuni 80 personnes. Un rassemblement pour exiger l’arrêt de la procédure de révocation contre un agent du service technique de la ville.
Christophe Bride, secrétaire départemental de la CGT, a exposé la situation dans laquelle se trouve Patrick, depuis le 2 septembre, qui est sous le coup d’une mesure de révocation, la sanction la plus importante qui existe ! En plus, il ne s’agit pas de n’importe quel agent… il s’agit du 1er responsable du syndicat CGT ! :
« La direction mettait en avant des dérapages verbaux auprès de ses collègues tous élus CGT également. Pour cela, elle a utilisé des courriers qui n’étaient pas faits dans le but de révoquer un collègue !
D’ailleurs, un des courriers met en avant le mal être au travail « partout », et pas uniquement auprès de Patrick… »
Aprés le discours, une délégation CGT de 6 personnes a été reçue par Mr Alain Philibert, maire, Richard Taiclet, 1er adjoint, Daniel Meunier, adjoint, Catherine Matrat, adjoint et M. Demeuzois conseiller.
Entrevue qui a duré plus d’une heure, après un des échanges assez vifs, où le maire et ses élus, se sont dits choqués de ne rien entendre sur les deux victimes agressées verbalement, Mr le maire se dit très inquiet pour eux. Il rajoute : » Je me dois de protéger mes agents, je ne cautionnerai jamais le non respect des personnes, je défendrai toujours l’humain… » et d’ajouter : « Je suis cependant atterré de voir le syndicat CGT des territoriaux de Saint-Vallier cautionné des agressions aussi violentes d’un collègue envers d’autres collègues alors que votre organisation syndicale nous prône le bien être au travail à chacune de nos rencontres. »
La délégation a pour sa part fait valoir des arguments en faveur de l’agent menacé et poursuivit : » vous mettez en avant des dérapages verbaux auprès de ses collègues, pour cela, vous utilisez des courriers qui n’étaient pas faits dans le but de révoquer un collègue ! D’ailleurs, un des courriers met en avant le mal être au travail partout, et pas uniquement auprès de Patrick. » Pour sa part Jean Pierre Mugnier, secrétaire départemental de la CGT, a poursuivi : « La CGT avait entamé une démarche avec le cabinet Emergence sur la question de la santé au travail. La problématique n’est pas nouvelle. Le syndicat avait activement travaillé le dossier, allant même jusqu’à la négociation d’un accord sur la santé et la sécurité au travail, qui ont été suspendues. Les négociations sur la santé au travail doivent reprendre sans attendre !
Mr Richard Taiclet, 1er adjoint, s’est déclaré favorable à la reprise des négociations mais qu’il fallait aller plus loin, et travailler avec les agents sur le terrain.
Prochain rendez-vous au conseil de discipline qui se tiendra le mercredi 18 septembre 2013 au Centre de Gestion de Mâcon pour examiner ce dossier.
Ce conseil de discipline présidé par un juge administratif rendra un avis sur la sanction encourue par l’auteur des agressions, qui sera défendu par Robert Wattebled qui était présent, cet après-midi en mairie.
La CGT a donné rendez-vous au manifestants, jeudi 19 septembre à 11 h 30 devant la mairie.
A suivre…
Annabelle Berthier
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