Communiqué :
« Le maintien du pouvoir d’achat concerne tout le monde, y compris les retraité·es ! Si le smic, indexé sur l’inflation, a progressé de 31,2
% depuis 2008, dans le même temps, les retraites dans le privé n’ont augmenté que d’un peu plus de 18 % (retraite de base + Agirc Arrco). Une baisse du pouvoir d’achat flagrante, qui s’accélère avec l’inflation galopante de 2022.
L’Agirc Arrco, régime complémentaire qui concerne plus de 13,2 millions de retraité·es, a concédé à ceux-ci une augmentation de 5,12 % au 1er novembre, dont 0,1 % de rattrapage sur 2021.
Ce n’est pas suffisant !
Des moyens existent pour financer les augmentations – Les retraité·es se mobilisent pour la défense de leurs pensions. Ils exigent l’augmentation des retraites.
Avec 2,6 milliards de bénéfices sur l’exercice 2021 et 0 euros de dettes, l’Agirc-Arrco a largement les moyens de financer ces augmentations.
Le montant des réserves disponibles s’élevait, à la clôture de l’exercice fin 2021, à 68 milliards d’euros, en hausse de 6 milliards d’euros par rapport à l’année précédente !
La négociation sur la gestion future de l’Agirc Arrco est ouverte – Le conseil d’administration de l’Agirc-Arrco s’est réuni le 6 décembre.
Les Retraité·es exigent une hausse des retraites complémentaires de 6,2 % pour l’année 2022.
« Nous revendiquons aussi l’ouverture de négociations pour redéfinir les critères de gestion de la caisse complémentaire dominée par le Medef » explique Bernard Devert, responsable Union Confédérale des Retraités UCR-CGT sur les questions Agirc Arrco.
« La moitié des participants du CA prétendument paritaire appartient au Medef ».
En 2023 aura lieu la fin du contrat de 2019 et l’ouverture des négociations (conditionnées à la future réforme des retraites) : ce sera l’occasion de redéfinir le fonctionnement, la durée des réserves et leur utilisation et de reprendre la main sur la gestion des retraites complémentaires. »
Voir l'article : Montceau News