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Montceau : Union locale CGT

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Communiqué :

« Tout comme les travailleur·ses, les étudiant·es subissent de plein fouet l’inflation.

Dans sa 20e édition de l’Indicateur du coût de la rentrée étudiante 2022, la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes) évalue le cout de la rentrée à 2 527€, soit une augmentation de 7,38% par rapport à la rentrée 2021.

Cette augmentation concerne les frais de rentrée (1 164,36 € en Région ; 1 374,70 € en Ile-deFrance d’après la FAGE) et les frais de vie courante au cours des différents mois de l’année : loyer, alimentation, loisirs, transports, téléphonie et internet, vêtements et produits d’hygiène et d’entretien…
La situation sociale des étudiant·es se dégrade inexorablement.

Pour une grande partie d’entre eux, le coût réel d’une année étudiante nécessite un soutien financier : si dans les années 90, un·e étudiant·e sur 10 était salarié·e « aujourd’hui près d’un·e étudiant·e sur deux a recours au salariat pour financer ses études » indique Wiam Bama – Responsable CGT salariée étudiante du Doubs. Or être salarié·e tout en étudiant augmente le taux d’échec aux examens ».

Malmenée pendant le covid, la population étudiante passe sous les radars du gouvernement, qui n’a pas jugé bon de s’intéresser aux chiffres post covid les concernant, ce qui montre à quel point il ne s’y intéresse que de très loin.
Certaines aides ont été mises en place récemment (ticket Restaurant Universitaire à 1€ pour les étudiant·es boursier·es ou identifié·es en situation de précarité́, revalorisation des bourses sur critères sociaux de 4% ou encore une revalorisation des aides au logement de 3,5%). Mais elles
sont loin d’être suffisantes et ne concernent que les étudiant·es boursier·es ou en situation de précarité. Elles laissent une grande partie de celles et ceux qui en ont besoin sur le bord de la route.

La CGT s’élève contre ces mesures palliatives, qui ne s’attaquent pas aux racines du problème.

Les échelons de bourse n’ont pas évolué depuis le quinquennat de François Hollande, pas plus que les critères d’obtention ; le coût de la vie a terriblement augmenté et les bourses n’ont pas été indexées sur l’inflation. Dans certains territoires, l’augmentation des loyers oblige un étudiant
sur trois à habiter dans un logement précaire.

Pour que les étudiant·es n’aient pas à choisir entre étudier et manger, pour que les années d’études soient un moment d’apprentissage et non pas de sacrifice et d’angoisse, la CGT revendique :

✦ un revenu pour tous les étudiants de 1 100 euros mensuels ;

 

✦ un ticket restaurant universitaire à un euro pour tous ;

✦ des protections menstruelles gratuites, comme à l’université de Franche-Comté.

 

Le gouvernement doit aussi réfléchir aux conditions d’étude et notamment aux modalités de contrôle adaptées aux étudiant·es salarié·es. »

 

 

 

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