Communiqué :
« Nous y sommes encouragés car nous pouvons une fois de plus savourer le rassemblement et la manifestation du 7 Février. Nous étions 2 500 dans les rue de Montceau, 2 500 dans l’unité interprofessionnelle, jeunesse et retraité·es compris.
La retraite à 60 ans n’a pas bonne presse dans le bruit médiatique et politique, pourtant c’est un choix de société possible. Arrêter de travailler à 60 ans, c’est une proposition applicable et bien sûr finançable.
Le projet de réforme des retraites ouvre la voie à la capitalisation et au renforcement des inégalités.
Le projet Macron-Borne veut faire des pensions et de l’âge de départ à la retraite des variables d’ajustement pour financer des baisses d’impôts pour les entreprises et les actionnaires.
“Du fait des attaques multiples des gouvernements successifs, le stock d’épargne retraite a augmenté de 300 milliards entre 2008 et 2018. C’est sans compter les dizaines de milliards sur les produits d’assurancevie en vue de la retraite. C’est le résultat de la perte de confiance organisée dans notre système et la subvention de l’épargne retraite par l’Etat.” constate Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT en charge des retraites. “L’enjeu des retraites n’est pas déconnecté de la sécurité sociale dans son ensemble.”
Jusqu’à présent le gouvernement n’a pas voulu augmenter les recettes, l’ajustement s’est fait sur les dépenses. Sans changement, une forte dégradation du niveau de pensions des retraité·es est donc prévue.
Améliorer le système de retraite – “Nous voulons ajuster les ressources pour améliorer en profondeur le système de retraites solidaire actuel” précise Mathieu Cocq, Responsable du Pôle Économique CGT.
Retour à un départ à 60 ans, pension minimum au niveau du SMIC à 2 000€, prise en compte des années d’études… “La redistribution est l’élément central de notre système par répartition. Pour le financer, nous avons un éventail de propositions claires et chiffrées : c’est notre travail, et donc la cotisation qui doit financer la sécurité sociale” complète l’économiste….
Le projet de financement porté par la CGT explore plusieurs axes. Outre la hausse des salaires, l’enjeu majeur reste la création d’emploi. En finir avec les exonérations de cotisations, mettre à contribution les revenus du capital, élargir l’assiette des revenus soumis à cotisations et augmenter les taux des cotisations retraites sont des leviers indispensables.
Enfin, la sécurité sociale ne sera pas en déficit de 7 Mds€ en 2023, mais en excédent de 13 milliards d’euros. Même avec 12 milliards de déficit sur les retraites 2030, la Sécu prise dans son ensemble serait en excédent. ”La question des retraites ne peut se penser sans lien avec la création et la répartition des richesses, c’est-à-dire les ressources du système” argumente Mathieu Cocq.
“L’urgence sociale et l’urgence climatique doivent nous conduire à changer de modèle économique. Ce nouveau modèle doit intégrer une baisse du temps de travail, dont l’âge de départ en retraite est une modalité.” »
RDV pour la manifestation – Samedi 11 Février
Parking de la Mairie de Montceau à 10h00
Ne lâchons rien !
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