Communiqué :
« AESH ? Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap… Une grande majorité de la population ne connaît pas ce métier.
Si le terme AESH est récent, le métier d’accompagnant·e des élèves en situation de handicap a été créé avec l’ambition de développer l’inclusion en milieu scolaire. Les postes sont apparus petit à petit, mais c’est à partir de 2010 que la demande est montée en puissance. Aujourd’hui, avec plus de 132 000 agent·es, les AESH représentent le deuxième corps de l’Éducation nationale. Plus de 93% des emplois d’AESH sont occupés par des femmes. Leur contrat est précaire, les 24H d’accompagnement·e ne sont pas reconnu·es à temps complet ce qui entraine un salaire en moyenne de 870 € nets.
Enfin, la formation est quasiinexistante (60 heures la première année, dont une partie en distanciel). Pour autant, le métier demande une haute technicité. D’ailleurs, plus de 85% des professionnel·les qui occupent cet emploi ont au minimum BAC à Bac + 4. Depuis sept ans maintenant, la CGT Educ’action a développé son activité dans ce champ. Le premier combat qu’elle mène, avec les autres organisations syndicales, c’est sur la reconnaissance statutaire de fonctionnaire de catégorie B.
Ce sont des emplois pérennes qui contribuent à la réussite de l’inclusion des élèves en situation de handicap. L’engagement de la CGT auprès des AESH n’est plus à démontrer. Le choix de la CGT de créer un pôle national AESH est unique dans le paysage syndical et cela se ressent dans l’activité. La CGT a fait le choix de construire une lutte dans le temps et de créer un rapport de forces.
Les militant·es dans les départements sont outillé·es pour porter les arguments et les revendications dans les inspections académiques. Mais il est certain que ces mobilisations, qui ne faiblissent pas, contribuent à installer un rapport de force obligeant le ministère à faire des propositions notamment sur les questions salariales. »
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