Quantcast
Channel: Social - Montceau News
Viewing all articles
Browse latest Browse all 1023

Montceau : Union locale CGT

$
0
0

 

Communiqué :

« Une journée de mobilisation inédite a été organisée le 25 novembre en France et dans plus de quarante pays où est implanté Amazon pour une revalorisation des salaires et de meilleures conditions de travail. 17 000 salarié·es et 7 000 intérimaires d’Amazon en France.

#MakeAmazonPay : faire payer Amazon. C’est le mot d’ordre de la journée mondiale de mobilisation chez Amazon.

Une mobilisation qui pose l’enjeu de l’unité des travailleur·ses au delà des frontières, face à l’une des multinationales les plus puissantes au monde.
Au menu de ce vendredi de mobilisation mondiale, des débrayages sur les sites d’Amazon, du tractage, des prises de paroles et un mot d’ordre :

✦ la revalorisation des salaires pour faire face à l’inflation ;
✦ l’amélioration des conditions de travail et la responsabilité sociale d’Amazon envers ses sous-traitants.

Cette journée d’action est à l’appel d’une vingtaine d’organisations syndicales réunies mi-novembre à Bruxelles pour coordonner des actions partout où est implantée la firme de Jeff Bezos.

Parmi elles :

✦ Uni Global qui fédère 150 pays et porte la voix de 20 millions de travailleur·ses du secteur de services du monde entier ;
✦ la Fédération européenne des travailleurs du transport ;
✦ le puissant syndicat allemand Ver.di ;

✦ bien sûr, la CGT, avec notamment l’Union départementale de l’Essonne où se trouve le plus gros site logistique d’Amazon, à Brétigny-sur-Orge.

« Sur la plateforme Amazon de Brétigny, où sont préparés et d’où sont expédiés le plus grand nombre de colis en France, il y a eu plus de 1 000 accidents de travail depuis le début de l’année 2022 », recense Fabrice Michaud, secrétaire général de la fédération CGT des transports (hors transport ferroviaire).

Au total, en France, Amazon compte huit sites de distribution : à Chalon-Sur-Saône, Boves dans la Somme, Lille, Senlis, Montélimar, Metz, Saran, et Brétigny-sur-Orge. Ainsi que des entrepôts et des centres de tri. Au total, 33 sites sur l’Hexagone.

Partout, il faut que ce Black Friday, qui va à l’encontre de la sobriété énergétique et ne respecte pas le principe de responsabilité sociétale des entreprises, soit l’occasion de faire entendre la voix des travailleurs de ces plateformes logistiques qui travaillent dans des conditions précaires. Comme l’a montré le film Nomadland, primé aux Oscars en 2021.

Quand le e-commerce s’essouffle, les sous-traitants d’Amazon trinquent – Le e-commerce montre des signes d’essoufflement en 2022 après deux années de croissance débridée pendant la crise sanitaire et les confinements.

Amazon a déjà annoncé 10 000 suppressions de postes aux Etats-Unis. Et quand ça va mal, ou disons, moins bien, les intérimaires et les sous-traitants trinquent.

Fast Despatch Logistics en a récemment fait les frais en France. Jeff Bezos a rompu le 9 août le contrat avec son sous-traitant pour l’Hexagone. Déjà en difficultés financières, son principal donneur d’ordre, Amazon, l’a achevé. Résultat : 600 salariés se retrouvent sans emploi.

« Amazon a une responsabilité sociale dans ses contrats avec les sous-traitants », relève Fabrice Michaud . Nous défendons la rédaction d’un guide de bonne conduite avec des clauses sociales en cas de difficultés financières des sous-traitants.

Chez Amazon, superprofit ne rime pas avec partage de la richesse avec les travailleur·ses. »

 

Voir l'article : Montceau News

Viewing all articles
Browse latest Browse all 1023

Trending Articles