Communiqué :
« Une délégation CGT s’est récemment rendue en Palestine à l’invitation des camarades de la Fédération générale des syndicats palestiniens (PGFTU).
L’occasion pour les membres de la délégation de mesurer les souffrances du peuple palestinien. Brimades et difficultés quotidiennes – Chaque jour, à chaque check point, les autorités israéliennes exercent leur domination inique à l’égard des travailleurs et travailleuses palestiniens devant se rendre de l’autre côté du mur de séparation.
Ils subissent des heures d’attente aux postes de contrôle avant de passer le mur pour aller travailler, exploités par Israël, parce qu’on leur a volé leurs terres, sans droits sociaux ni syndicaux.
La scandaleuse politique de colonisation, impunie au niveau international, maintient la population palestinienne en situation de domination, notamment économique, et d’humiliation continue.
L’impunité de la politique de colonisation – En Cisjordanie, à Gaza, à Jérusalem, une ville morcelée par la colonisation, les habitants vivent dans les quartiers extrêmement densifiés, à l’ombre d’un mur de 6 mètres de hauteur, devant emprunter des corridors grillagés pour accéder aux checks points.
« A Bilin, malgré une résistance civile exemplaire et non violente, qui a permis de protéger une partie des terres, nous avons pu constater l’effroyable progression de la colonisation autour du village » s’indigne Boris Plazzi, membre du Bureau Confédéral chargé de l’International et membre de la délégation.
Face à cette situation, et à l’intolérable morcellement territorial de la Palestine, la CGT déplore le silence complice des gouvernements occidentaux, et en particulier celui de la France ; elle s’engage à défendre la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine, au sein des organisations multilatérales et notamment de l’OIT, dont il est grand temps que la Palestine devienne membre à part entière, en qualité d’Etat souverain.
La délégation a pu, lors de son séjour, rencontrer les militants du syndicat palestinien indépendant WAC – MAAN (défense des droits des travailleuses et travailleurs palestiniens de Jérusalem), du syndicat de travailleuses et travailleurs israéliens juifs et arabes Koach la Ovdim (KLO la force des travailleurs), ou encore de l’association Kav la Oved (aide et de défense des droits des Palestiniens franchissant quotidiennement le
mur). »
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