Un problème technique, explique le retard de mise en ligne de ce compte-rendu.
Ce samedi, deux employés de Brico Dépôt de Montceau : Roland Patenaire et Constantin Petre, ont tenu une conférence de presse pour dénoncer leur « non » embauche » pour trois salariés et une convocation pour un licenciement pour un autre par l’enseigne pour des raisons qu’ils ne comprennent pas ou n’acceptent pas.
Leur période d’essai ayant été jugée non « concluante » par la direction et donc ne seront pas embauchés en CDI, comme prévu à l’issue de cet essai. Une version contestée par le groupe qui préfère parler lui » d’ajustements » aux postes de travail « . Pour mémoire, le magasin de bricolage, qui a ouvert ses portes la semaine dernière (le 17 octobre plus précisément sur la zone de Châtillon), a prévu d’embaucher 40 demandeurs d’emploi du bassin minier en CDI et mais aussi d’en muter 16 autres à Montceau en interne.
Leurs cas ne sont pas tout à fait identiques mais ils sont quatre aujourd’hui dans la même situation : en recherche d’un contrat à durée indéterminée. Roland Patenaire déplorant » On m’a simplement dit que mon contrat n’était pas prolongé, sans plus d’explications. Comment savoir si je peux faire l’affaire en si peu de temps ? « s’interroge cet ancien employé dans un rayon sanitaire du Brico Dépôt de Nancy.
M Constantin Petre, lui, est un ancien employé de « Brico Dépôt » Nancy, il a été muté professionnellement en août dernier. Agé de, 35 ans, marié et un enfant, ajoute » qu’il était le seul des salariés à porter du carrelage, sans chariot élévateur... ». Lui qui comptait se voir proposer un poste de chef de rayon a finalement reçu une lettre d’entretien préalable à un licenciement le 16 octobre dernier… Un rendez vous qu’il na pas honoré, n’ayant pas de de délégué syndical pour l’assister. Par contre, il perçoit sa paie, sans se rendre à son travail.
Des salariés qui seront remplacés par des travailleurs intérimaires, qui intégreront prochainement l’équipe pour que l’équipe du magasin compte bien les 56 employés, comme il s’y était engagé au départ.
Pour Robert Wattebled, secrétaire de l’Union locale CGT du Bassin minier, qui va les défendre : « Il faut arrêter avec ce système où l’on prend et l’on jette des salariés corvéables à merci ».
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