Communiqué :
« Le 15è Congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) se tiendra du 23 au 26 mai 2023 à Berlin, en Allemagne. Huit délégué·es CGT rejoindront 600 délégué·es syndicaux nationaux de 93 organisations syndicales nationales de 41 pays européens, 10 fédérations syndicales sectorielles européennes…
Les congressistes discuteront des revendications et des priorités des syndicats afin de garantir un accord équitable pour les travailleur·euses face à la crise du coût de la vie et dans un contexte économique et social en mutation profonde. Ils échangeront leurs points de vue et les sujets ne manquent pas.
“Les contributions de la CGT sont assez attendues. Nos positions sont scrutées attentivement en Europe dans cette période où l’action et la mobilisation sont nécessaires” remarque Denis Meynent, conseiller confédéral CGT. Vers un renouveau syndical – La CES va-t-elle être à l’offensive et proposer un agenda autonome ou pas par rapport à l’agenda de l’Union européenne ?
Comment s’y prendre pour coordonner le travail institutionnel au niveau européen et des mobilisations nationales et européennes ?
La CGT est enfin entendue à ce sujet. Preuve en est, la secrétaire générale de la CES, l’Irlandaise Esther Lynch est venue manifester en France deux fois contre la réforme des retraites. Sa démarche témoigne d’une réelle volonté politique. Se pose aussi la question de s’implanter dans les secteurs où le syndicalisme n’est pas suffisamment représenté : jeunes mais aussi les travailleur·euses de l’économie numérique. Une bataille significative a été remportée au Parlement européen.
Les député·es ont voté en faveur du rapport permettant un renforcement des droits des travailleur·euses de plateformes ; ce texte va aider à créer le bon rapport de force. Nouveau modèle économique – Des textes comme la directive pour faire converger à la hausse les salaires minimums dans l’UE encouragent à coordonner les revendications au niveau européen. L’application de cette directive doit désormais être défendue dans tous les pays. Le développement d’une négociation collective partout en Europe fait aussi partie des projets. Il y a aussi une volonté de travailler sur la réduction du temps de travail sans perte de salaire et avec des embauches compensatoires.
L’avenir de l’Europe – “Le Congrès va aussi réfléchir à construire la solidarité entre les travailleur·euses en Europe pour faire reculer les valeurs de l’extrême droite dans le monde du travail en particulier” conclut Denis Meynent. Le Congrès élira la nouvelle équipe dirigeante de la CES, Sophie Binet est candidate au comité de direction de la CES.
Le Congrès adoptera des documents clés tels que le Manifeste de Berlin et le Programme d’action 2023-2027 de la CES. Cette année, il célébrera également les 50 ans de la Confédération européenne des syndicats : 50 ans de lutte pour les travailleur·euses. »
