Communiqué :
« Les revendications en matière d’augmentation des salaires et des pensions sont légitimes surtout dans un contexte inflationniste avec une hausse des prix de 5,1% sur un an.
La CGT est mobilisée pour revendiquer et gagner des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail et des emplois de qualité. Partout en France, les luttes pour l’augmentation des salaires et des pensions se multiplient. L »Insee vient de publier les chiffres de l’inflation pour le mois de mai 2023, on note un très léger repli des prix à la consommation (‑0,1 %).
Pas de quoi rendre du pouvoir d’achat aux travailleurs·euses qui ont toujours du mal à vivre dignement de leur travail. C’est dans ce contexte que le ministre de la fonction publique a annoncé cette semaine une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires de 1,5% alors que l’ensemble des organisations syndicales réclamaient 10% pour compenser l’inflation et les années de gel du point d’indice.
Dans les entreprises, plusieurs luttes sont en cours pour des augmentations de salaires comme chez Décathlon ou Disney. Les initiatives sont nombreuses sur tout le territoire avec comme mot d’ordre : l’augmentation des salaires et des pensions. Lundi 12 juin, le ministre de la Fonction et de la transformation publique a annoncé, lors d’une réunion avec les organisations syndicales, une augmentation du point d’indice des fonctionnaires limitée à 1,5 % alors que l’inflation est aujourd’hui de 5,1 % !
Alors que la perte de pouvoir d’achat depuis juin 2010 marquant le début de la longue période de gel, s’élève désormais à plus de 16 %, cette mesure de 1,5 % applicable au 1er juillet 2023 est donc largement insuffisante. « Même si par leurs mobilisations les personnels de la fonction publique ont contraint Stanislas Guerini a ne pas geler la valeur du point d’indice, sa revalorisation de 1,5 % est inacceptable et bien inférieure à l’inflation.
Pire encore, le ministre propose une prime dite de « pouvoir d’achat » non prise en compte dans le calcul des pensions, non pérenne, et dont les agent·es des collectivités territoriales pourraient être privé·es. Le ministre doit revoir sa copie. C’est dans ce sens que la CGT va agir avec les autres organisations syndicales de la fonction publique » selon Christophe Delcourt de l’UFSE CGT.
À l’occasion d’une réunion avec le ministre, la CGT a affirmé le besoin d’opérer une rupture radicale avec les orientations néfastes qui sont à l’œuvre et a insisté sur l’importance de mesures à caractère général permettant de prendre en compte la situation de tous les personnels, fonctionnaires et non titulaires.
C’est aussi un moyen d’œuvrer concrètement à l’égalité professionnelle, puisque les personnels de la Fonction publique sont majoritairement des femmes. Alors que les prix explosent avec l’inflation depuis plusieurs mois, les retraité·es s’exposent toujours à plus de pauvreté.
C’est pour défendre le pouvoir d’achat des retraité·es qu’une journée nationale intersyndicale d’action des retraité·es a été organisée hier jeudi 15 juin. La CGT revendique :
✦ Une augmentation de 6% pour les retraites de base et 6,2% pour les retraites complémentaires avec effet rétroactif sur 1 an ;
✦ Pas une retraite en dessous du SMIC ;
✦ Le versement de 300€ immédiatement pour toutes et tous ;
✦ Donner les moyens à la Sécurité sociale ;
✦ Disposer de Services Publics de proximité ;
✦ Disposer d’une feuille de pension papier tous les mois ;
✦ Les 15/32/60 : 15 € de l’heure pour un SMIC à 2 000 € brut / 32h hebdomadaires / 60 ans pour partir avec une retraite complète. »
Voir l'article : Montceau News