Communiqué :
« La CGT dénonce les répressions syndicales qui se multiplient depuis plusieurs mois et exige la protection des libertés syndicales. Gardes à vue abusives, poursuites à répétition, violence physique, dégradation
des locaux syndicaux, expulsion des bourses du travail, licenciement pour faits de grève… Ces agressions se multiplient depuis quelques mois.
Une répression féroce – Le patronat et le gouvernement n’usent pas seulement de tactiques institutionnelles pour barrer la route aux revendications salariales. Ils développent une répression féroce contre les salarié·es en lutte et singulièrement contre les militant·es CGT. Nous en avons un exemple flagrant à l’entreprise Michelin à Blanzy.
Cette situation a conduit Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a interpellé dans un courrier, la première Ministre, Élisabeth Borne sur ce sujet. (télécharger le courrier) https:// cloud.cgt.fr/index.php/s/2AcjJbir7ND24A8
L’ appel collectif contre l’entrave à l’engagement militant et citoyen et pour les libertés syndicales, signé par des militant·es syndicaux, associatifs et de nombreux intellectuels, chercheurs, enseignants et universitaires rappelle que « de l’ONU aux grandes ONG de défense des droits humains, les institutions internationales s’inquiètent des abus des forces de l’ordre face au mouvement contre la réforme des retraites et des dangers pour les libertés fondamentales.
« Le rapporteur spécial des Nations Unies pour la liberté d’association, la commissaire européenne aux droits de l’homme, la défenseure des droits et la contrôleuse des lieux privatifs de liberté ont sommé le gouvernement français de respecter la législation internationale.”
Un recensement indispensable – La dénonciation des atteintes aux libertés syndicales contraint le gouvernement à proposer de creuser le sujet. Aussi, pour démontrer qu’il ne s’agit pas de fait isolé, mais bien d’une action consciente, il est indispensable de noyer le gouvernement sous les dossiers. Une adresse signalement.discrim[@]cgt.fr; pour faciliter le recensement et l’intervention auprès des différents ministères concernés.
D’ores et déjà, la CGT exige une loi d’amnistie pour les grévistes, mais aussi de nouvelles règles de protection des militants et des locaux syndicaux.
Enfin, la CGT travaille avec les autres organisations syndicales pour construire un front commun contre les conséquences des ordonnances Macron de 2017 sur le dialogue social en entreprise. »