Journée de mobilisation : le débat avec les politiques a eu lieu
Comme vous avez déjà pu le lire ici, ce jeudi était une journée d’action nationale pour les électriciens et gaziers et à la centrale Lucy, la CGT ne pouvait pas ne pas manquer ce rendez vous !
En fin de matinée, un rassemblement a donc eu lieu devant les portes du site en présence de Claude Martin, délégué CGT, qui a resitué cette journée dans son contexte (l’Europe, notamment) propos repris par André Colin, coordinateur CGT Mines – Energie Bourgogne et de Daniel Fudala, CGT de RTE.
Cette réunion du matin, à laquelle ont participé des salariés et militants, a donc été suivie en début d’après-midi par une autre beaucoup plus « publique » et qui a vu la participation d’élus : Christophe Sirugue, député, Nathalie Vermorel, conseillère régional, Laurent Selvez, conseiller général, etc.
Une rencontre au cours de laquelle il a été beaucoup question de « transitions énergétique », des enjeux qu’elle représente pour notre pays en général et même nos régions en particulier ; M. Martin rappelant que si le prix du KWh est le même partout dans l’hexagone, en cas d’ouverture du marché, cela risque de ne plus être vrai. « Imaginez » a interpellé le délégué CGT « si Industeel, Michelin, la SNECMA… venaient à apprendre qu’ils paieraient le KWh moins cher s’ils s’installaient dans l’Ain ou une autre région, que feraient ces entreprises ? » Une éventualité évoquée parce que les régions vont être confrontées à des différences tarifaires, si elles sont productrices ou non d’électricité, prévoit la CGT.
Un point sur lequel se sont retrouvé Mme Vermorel et le syndicat : « il faut nationaliser… il faut un service public de l’énergie… »
D’un point de vue plus local, pour Christophe Sirugue, le projet porté par la CGT (le passage à la biomasse de la centrale), est non seulement « intéressant » (industriellement parlant) mais en plus, après avoir évoqué ce dossier avec le ministère de l’Ecologie, il a annoncé qu’il va l’évoquer à nouveau, la semaine prochaine avec le ministère.
Un dossier à suivre…
Annabelle Berthier
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